Only Honest On The Weekend

Only Honest On The Weekend

Comme Becky Hill, l’autrice-compositrice-interprète du Worcestershire, l’explique à Apple Music, son premier album parle « d’une ancienne relation où on était en phase et on communiquait le week-end lorsqu’on était pas sobres, mais pas du tout le restant de la semaine. Je passais tout le week-end à faire la fête et à parler de mes sentiments, mais dès le lundi je voulais plus parler de rien. » Cet album au titre équivoque — Only Honest on the Weekend [Honnête, mais seulement le week-end] — accueille les collaborations de la DJ Sigala, de sa compatriote chanteuse Ella Eyre et de David Guetta, la légende de la dance. Il explore cette relation au son de bangers destinés aux clubs, avec des touches de dancehall, d’UK garage et d’électro-pop. Il inclut également de brillantes et étonnantes ballades où l’autrice-compositrice-interprète peut montrer toute l’étendue de son talent. L’ensemble a été conçu pour confirmer Hill dans son statut de reine en devenir de la musique dance britannique. « Pour être digne de ce titre, je savais qu’il fallait que je représente de nombreux genres différents de dance », ajoute-t-elle. Ce que l’on retrouve en revanche tout au long de l’album, c’est sa voix remarquablement riche et aux pulsations soul, déjà entendue sur certains des plus grands tubes de ces dernières années, de « Gecko (Overdrive) », la collaboration réussie de Hill avec Oliver Heldens, jusqu’au hit de 2020 « Wish You Well » avec Sigala. Cependant, avec Only Honest on the Weekend, Hill est enfin prête à abandonner son rôle d’artiste invitée pour se placer sur le devant de la scène. « Je suis loin du succès que je souhaite avoir en tant que pop star et autrice-compositrice-interprète, mais je ne m’en suis jamais sentie aussi proche », affirme-t-elle. Hill nous décortique son premier album morceau par morceau en toute sincérité. I Got You « Lorsque j’ai commencé à sortir avec mon copain, les gens disaient que j’étais trop bien pour lui. Ça m’a vraiment énervé, donc j’ai écrit cette chanson pour qu’il sache que je le soutenais totalement. Je l’ai écrite avec [l’auteur américain] Justin Tranter à LA et on s’est vraiment amusés tous les deux. Je pense que c’est pour ça que le morceau semble un peu insolent et maniéré, c’est une part de moi que je laisse rarement transparaître dans ma musique. » Last Time « Le label m’a demandé plus de morceaux donc on s’est rassemblés pour écrire. Je l’ai pris comme un défi : “Vous voulez plus de musique ? Ne bougez pas, je suis née pour faire ça”. Un matin, j’ai dit à tous les auteurs que je venais de me remettre avec mon copain et que c’était un énorme risque, car c’était notre toute dernière chance pour que cela fonctionne. Le jour même, je suis entrée dans la salle et [l’auteur] Negin Djafari était en train de chanter “Last Time”. Je les ai aidés à écrire le second couplet et le pont et cela a donné cette chanson parfaite pour Becky Hill. » Better Off Without You [avec Shift K3Y] « J’ai passé plusieurs heures avec Shift K3Y à écrire sur une instru qu’il avait composée. Mais il a fini par se retourner pour me dire : “Becky, cette chanson est nulle”. On l’a donc mise de côté. Il avait une autre instru que j’avais trouvée un peu trop banale à la base, mais j’ai retrouvé la phrase “better off without you” [je m’en sors mieux sans toi] sur mon téléphone et j’ai directement commencé à chanter le refrain. Je me souviens avoir dit à Lewis [Jankel, aka Shift K3Y] après coup : “Il faut que tu m’envoies cette piste tout de suite, parce qu’on a un tube entre les mains et qu’il faut que j’en parle au label”. Et j’avais raison. » Remember [avec David Guetta] « J’écoutais David Guetta pendant mon enfance. Je me souviens avoir mis [sa chanson] “Sexy Bitch” à une boum quand j’avais 15 ans et avoir eu l’impression d’être la gosse la plus populaire de tout Bewdley [ma ville natale]. On a fait plusieurs sessions d’écriture ensemble pendant le confinement, mais ça n’a pas fonctionné. Mais je lui ai ensuite envoyé cette chanson par e-mail avec comme objet : “Je pense que tu vas apprécier ce morceau”. Il m’a répondu dans la foulée : “J’adore cette chanson, qu’est-ce que tu comptes en faire ?”. Je lui ai dit que je ne pouvais pas me permettre de lui donner la chanson, mais que je voulais bien qu’il soit dessus avec moi et il a accepté. C’est vraiment le mec le plus gentil du monde de la dance et je suis très honorée d’avoir pu travailler avec quelqu’un d’aussi prestigieux que lui. » Perfect People « Voilà une autre chanson de notre groupe d’écriture. Je me souviens que lorsque je suis entrée dans la salle où [les co-auteurs] Bryn Christopher, Charlotte Haining et Luke Fitton étaient en train de travailler, ils avaient déjà le refrain et le couplet. J’ai été très touchée par ce que j’ai entendu et j’ai écrit le second couplet avec eux. J’adore les grandes ballades romantiques et celle-ci en est une particulièrement dégoulinante. » My Heart Goes (La Di Da) [avec Topic] « C’est la chanson parfaite à chanter avec le public. Lorsque je l’ai jouée pour la première fois en concert, la foule a spontanément repris le second refrain. On m’a dit que ça sonnait “un peu Euro”, donc j’espère que cela permettra de séduire un plus large public à travers l’Europe. Tout cela fait partie de mon plan pour dominer le monde et cette chanson, c’est mon arme nucléaire. » Could Be My Somebody [avec S1mba] « Cette chanson est clairement un hommage au genre UK garage. Je l’ai écrite avec [le duo d’auteurs britanniques] Billen Ted et [l’artiste et auteur britannique] Maverick Sabre, mais je n’étais pas sûre qu’elle était faite pour moi jusqu’à ce que j’écrive les paroles : “I’m not the dancing type, so let’s make our own party” [Je n’aime pas danser, donc organisons notre propre fête]. Je me la suis alors immédiatement appropriée. Je ne savais même pas que S1mba participait au morceau avant que Billen Ted ne m’annonce par message qu’il avait écrit un couplet. Dès que je l’ai entendu, je me suis dit : “Wow, c’est génial ! Ça reste dans le morceau”. » Make It Hard to Love You « Le titre est une phrase que j’avais écrite sur mon téléphone. Uzo [Emenike, aka MNEK, l’auteur et producteur londonien,] est mon meilleur ami depuis que j’ai 18 ans et il me connaît par cœur, tout comme il connaît par cœur ma relation. On a donc composé ensemble cette chanson autour de l’idée de quelqu’un si difficile à aimer que ça en devient frustrant. » Business [avec Ella Eyre] « Ella est ma meilleure amie depuis de nombreuses années. On avait tendance à dire que nos musiques se ressemblaient beaucoup, donc on a voulu faire taire ces comparaisons simplistes ! Ella est la femme la plus couillue et la plus drôle que je connaisse, donc je voulais que le morceau reflète son énergie puissante et joueuse. Dans cette chanson, on a essayé de donner de la force aux femmes, sans pour autant nous acharner sur les hommes. Et je pense qu’on a trouvé le juste milieu. » Waiting Not Looking « C’est un interlude que j’ai écrit avec [les auteurs-compositeurs-interprètes] Eagles For Hands et Tom Aspaul en 2014, lorsque je me sentais très seule après être restée célibataire trop longtemps. Cela parle de mon fantasme de tomber amoureuse, c’est la raison pour laquelle il y a cette ambiance onirique et indie electro. » Distance « Je me souviens avoir écrit cette chanson en FaceTime avec Adam [Argyle, co-auteur] chez ma mère, dans ma chambre d’enfance, là où j’écrivais mes chansons pendant mon adolescence. J’ai failli l’appeler “Socially Distanced” [socialement éloignée], car elle parle de l’impossibilité de voir des gens pendant le confinement. Mais avec mon copain, j’avais l’impression que peu importe la distance qui nous séparait, on trouvait toujours le moyen de partager des choses. Et je trouve que c’est un message très puissant qui mérite d’être partagé. » Lessons [avec Banx & Ranx] « J’ai écrit cette chanson avec Lauren Aquilina, une autrice et artiste incroyable, après lui avoir raconté ce qu’il m’était arrivé le jour de mon 25e anniversaire. Mon copain était supposé passer le week-end avec moi, mais le samedi soir il a décidé d’aller faire la fête avec ses potes au casino et j’ai passé la soirée seule et en pleurs chez moi. Il est revenu le dimanche avec la gueule de bois et empestant l’alcool et je me suis dit : “Tu ne me respectes vraiment pas”. On s’est donc séparés, mais on s’appelait tous les jours et les choses semblaient s’arranger jusqu’à ce qu’il arrête de me répondre. C’est vraiment une chanson de “va te faire foutre” et je n’en écris pas souvent. » Heaven on My Mind [avec Sigala] « Ida Martinsen Botten a écrit la première version de cette chanson, puis on en a changé les couplets avec MNEK. Et merci à Sigala pour sa collaboration, c’est vraiment un plaisir de l’avoir sur mon album. » Is Anybody There « C’est un morceau de dance avec une pointe de mélancolie que j’ai écrit avec MNEK et [l’auteur et producteur britannique] Ryan Ashley. Il montre pourquoi le titre Only Honest on the Weekend reflète parfaitement le message de l’album. La chanson explique comment j’ai l’impression de ne rien partager avec mon copain du lundi au vendredi, mais que du vendredi au dimanche on est plus proches qu’on ne l’a été tout le reste de la semaine. C’est un sentiment que l’on ne peut avoir que dans le cadre d’une relation longue où l’autre ne semble pas s’ouvrir à vous. » Through the Night  [avec 220 KID] « Je me souviens avoir écrit cette chanson sur FaceTime avec MNEK depuis chez ma mère. J’avais contacté [le producteur et DJ] 220 KID et je lui avais envoyé mon instru. J’ai ensuite chanté une mélodie à MNEK qui m’a dit : “J’aime bien, mais est-ce qu’on peut rendre ça encore plus cool ?”. C’est là qu’il a commencé à composer la mélodie du refrain comme vous pouvez l’entendre actuellement. C’est grâce à lui que le morceau s’est transformé en une super chanson pop, un banger absolu. C’est fou, on est à la 15e chanson et y’en a pas une seule à jeter ! »

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