MYCELiUM

MYCELiUM

Le mycélium est la partie végétative des champignons, constituée de fils fongiques blancs qui se ramifient dans le sol – un réseau cellulaire invisible qui permet aux champignons de proliférer. Voilà donc un titre tout à fait approprié pour le deuxième album de la DJ et autrice-compositrice-interprète britannique Aluna Francis, réputée pour créer et amplifier des espaces consacrés à des voix rarement représentées dans le dance, à la fois en tant qu’artiste solo et au sein du duo AlunaGeorge. Elle a constitué l’écosystème de MYCELiUM en collaborant avec des artistes partageant les mêmes valeurs, comme TSHA, Route 94, Eden Prince, Jayda G, Preditah, MNEK et Chris Lake. « C’est peut-être parce que j’ai grandi seule que je suis si attirée par la collaboration », a-t-elle confié à Zane Lowe d’Apple Music. « Je suis plus du genre tête-à-tête, mais il y a une magie particulière qui opère quand on travaille avec quelqu’un d’autre. Je trouve les gens tellement fascinants. Et quand on crée un espace entre deux personnes pour laisser la créativité s’exprimer, ça laisse la place à une sorte d’imprévisibilité que j’adore. » Sur Renaissance, sa première offrande solo parue en 2020, Aluna avait exploré différentes sonorités comme le trap R&B, le dancehall et l’afropop. Sur MYCELiUM, elle est revenue à ses racines et a créé un album qui sonne comme le point culminant d’un set de DJ dance des années 90. Au fil des 14 pièces, Aluna et ses acolytes font durer les festivités grâce à une production survoltée, ainsi qu’à sa voix soyeuse et à ses textes. En ouverture d’album, sur « Before the Bloom (Intro) », elle confirme l’essence du projet : « Deep underground, life begins/Interconnected, sharing secrets/Dividing power, a life force all around/Unseen » [librement : « Dans les profondeurs de la terre, la vie commence/Interconnectée, partageant des secrets/Divisant le pouvoir, une force vitale est présente/Invisible »], exprime-t-elle d’une voix de miel. Du début à la fin, l’énergie ne faiblit jamais sur MYCELiUM, qu’il s’agisse de célébrer la vie (« Oh the Glamour », « Supernova », « Future ») ou de faire face aux complications de l’amour et des déchirements amoureux (« The Way I’m Wired », « Underwater », « Killing Me »). Aluna continue de combiner des mélodies accrocheuses pour créer une extase pop rafraîchissante dans le paysage de la musique dance. Pour « Running Blind », elle a fait appel au DJ et producteur français Tchami et à l’autrice-compositrice-interprète Kareen Lomax afin de livrer une ballade douce et dansante sur le thème de la liberté. « Le morceau détonne du reste de l’album, parce que Tchami m’a envoyé le rythme et que j’ai écrit dessus à distance », a-t-elle précisé. « Sa sonorité irrésistible m’a immédiatement fait penser à l’attrait que la liberté a sur moi. Et quand j’ai rencontré Kareen Lomax, alors qu’on célébrait les GRAMMY® et Beyoncé en faisant le tour de la ville pour faire le party, j’ai pensé : “Cette personne sait exactement c’est quoi, la liberté, d’une manière totalement différente de moi.” »

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