KIRK

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Dans le clip de « Walker Texas Ranger », DaBaby, habillé en cowboy, jette sa voiture dans un ravin. Dans celui de « Suge », le MC originaire de Charlotte, en Caroline du Nord, arbore un uniforme de facteur et des faux muscles de bodybuilder. Les plus anciens verront sans doute dans cette constante extravagance l’héritage de superstars des années 90 et 2000 telles que Ludacris ou Busta Rhymes. Mais pour DaBaby, cette excentricité fait autant partie de sa personne que ses tatouages ou ses bijoux. « Je me prends pas trop au sérieux. » À l’occasion de la sortie de KIRK, qui arrive sept mois après son premier projet à succès, Baby on Baby, DaBaby s’est confié à Ebro pour Apple Music : « T’as tellement de rappeurs qui se la jouent à mort en public, alors qu’ils ne sont pas du tout comme ça en vrai. OK, ce taf peut te monter à la tête, mais pour moi le plus important c’est quand même de rester soi-même. » Et avec KIRK, DaBaby est plus que jamais lui-même : sur « INTRO », il explore son histoire familiale sans artifices et raconte comment il a perdu son père au moment où sa carrière prenait son envol. Un thème qu’il aborde également sur « GOSPEL », où l’on peut entendre des couplets sérieux livrés par Chance the Rapper et Gucci Mane, ainsi que la touche R&B du chanteur floridien YK Osiris. S’il n’a besoin de personne pour confectionner des hits, le rappeur brille aussi en tandem, que ce soit avec Nicki Minaj sur « iPHONE », Lil Baby et Moneybagg Yo sur « TOES » ou Migos sur « RAW S**T ». Le style de DaBaby est un excellent exemple du flow imprévisible qui a fait la renommée de la plupart de ces collaborateurs. Chaque couplet est une nouvelle occasion de faire preuve de son talent, généralement dans le cadre d’une trame décousue. Sur « VIBEZ », DaBaby décrit à quoi ressemble une de ses journées types à travers un refrain egotrip. L’ambition de briller par son flow n’est pas quelque chose que le MC prend à la légère ; c’est, comme il le dirait lui-même, une partie intégrante de sa personne. « Je suis pas teubé, j’ai réussi grâce à la musique, mais ça aurait pu être autre chose », explique-t-il à Ebro. « Je peux renvoyer la balle à un mec qui a fait dix ans d’études, tout comme je peux aller dans le bendo et être comme un poisson dans l’eau. Je sais manier les mots, quel que soit le contexte. »

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