Le pianiste si souvent primé retrouve les studios après une pause de trois ans et le deuil d’un ami proche. Cet hommage au disparu est un vibrant hymne à la vie, à l'image du titre de l’album. Nous suivons le parcours du pianiste, du chagrin au réconfort, des Geiservariationen de Schumann alors qu’il est au bord de l’abîme à la Peace Piece consolatrice de Bill Evans. Les couleurs, entre mélancolie et quiétude, traduisent le combat entre l’obscurité et la lumière, de Wagner à Liszt et Bach, qui ouvre cet album poignant en forme de message d’espoir.