John Adams: Must the Devil Have All the Good Tunes? (Live)
Composé pour Yuja Wang, ce troisième concerto de John Adams, dont le nom pourrait se traduire en français par « Faut-il laisser au diable les meilleures mélodies ? », est né d’une phrase lue dans un article du New Yorker. Le compositeur y a vu une invitation à interpréter une danse macabre – « pas à la manière de Liszt, mais plutôt à la manière américaine, avec une touche de funk ». Cette pièce aux rythmes complexes incorpore ainsi une guitare basse et un piano honky-tonk désaccordé. Un classique en puissance, enregistré en concert en mars 2019, sous la direction d’un Gustavo Dudamel quasi possédé.