La musique classique américaine s’est nourrie de multiples influences, des chants religieux au jazz, de la musique folklorique à celle importée par les compositeurs juifs européens qui ont fui la guerre et les nazis. Le violoniste Daniel Hope invite des virtuoses du jazz et de la musique classique à revisiter avec lui des pièces emblématiques de Leonard Bernstein, Aaron Copland, George Gershwin ou Kurt Weill pour mettre en lumière les spécificités de la musique « américaine », qui la rendent si distinctive, immédiatement reconnaissable. Il offre ainsi de nouveaux arrangements enlevés à West Side Story Suite de Gershwin ou célèbre les voix afro-américaines qui se sont élevées contre la ségrégation et l’injustice, comme Duke Ellington, Sam Cooke ou Florence Price. De cette dernière, la lancinante « Adoration » pour cordes et violon solo rappelle l’immense talent d’une compositrice trop longtemps ignorée en raison de son genre et de sa couleur de peau.