Fille du leader du Borodin Quartet et élevée parmi les plus grands musiciens russes, la concertiste Ludmila Berlinskaya choisit quatre œuvres en forme de confession personnelle, entre rêves et souvenirs. Ouvrant sur les débuts du romantisme avec l’avant-dernière sonate de Beethoven, le voyage se poursuit au gré de la nostalgie de Reminiscenza de Nikolai Medtner, qui donne son titre à l’album. Les cycles Kreisleriana de Schumann, puis les Valses nobles et sentimentales de Ravel continuent cet hommage poétique et délicatement onirique à des œuvres qui lui sont chères.