A Place We Knew

A Place We Knew

Le natif de Sydney est prêt pour ce moment depuis longtemps. L’auteur-compositeur-interprète de 31 ans, qui est l’artiste Up Next d’Apple de mars 2019, est obsédé par l’idée d’écrire la chanson parfaite depuis qu’il a découvert Oasis et a appris la guitare à un jeune âge. Gorgé de pièces enflammées à chanter en chœur, de ballades intimistes et de bijoux pop sur la vie et l’amour, son premier album, A Place We Knew, est authentique et personnel. Dean Lewis a confié à Apple Music les inspirations qui se cachent derrière ses cinq chansons favorites. « Hold of Me » « Ma copine de l’époque et moi demeurions dans une maison sur la plage pendant semaines. C’était formidable! Une nuit, vers 2 h, j’étais assis sur le lit et la fenêtre était ouverte. On entendait le fracas des vagues. Ma copine était à moitié endormie, appuyée sur mon épaule, et j’ai pris ma guitare. Les idées se sont mises à déferler, et la chanson était terminée. Je suis allé en studio le lendemain pour l’enregistrer. C’est une de mes premières pièces qui ne porte pas sur quelque chose qui m’est arrivé. Malgré ce que laissent entendre les paroles, elle ne parle pas vraiment de ma tristesse. Je suis très fier de la production : c’est grandiose, triomphant. Ça me semblait la façon idéale de commencer l’album. » « Stay Awake » « Cette chanson parle d’une relation qui s’éteint, quand on sent que l’autre ne veut plus être avec nous mais qu’on essaie de s’accrocher à cette personne parce qu’on croit que c’est ce qu’on doit faire. Le démo initial ne me ressemblait pas du tout. Quand je le faisais entendre à des gens, ils disaient : “C’est une chanson à succès!” Mais je ne veux pas lancer une pièce qui ne sonne pas comme ce que je fais, même si elle est promise à devenir très populaire. Finalement, tout ce qu’on a gardé de l’originale, c’est la guitare acoustique; j’ai tout refait et ça m’a beaucoup appris sur la façon dont on peut modifier une chanson pour qu’elle sonne comme on veut. Le résultat, c’est cette pièce authentique, à cheval entre aspect brut et côté pop. C’est un équilibre difficile à atteindre, mais je crois que j’ai bien réussi. » « A Place We Knew » « J’étais à l’hôtel Sunset Marquis à Los Angeles il y a deux ans et demi. J’avais sorti « Waves », et soudainement, ma vie était devenue complètement folle. Je demeurais dans des chambres d’hôtel en Angleterre, en Amérique… Et je vivais une relation amoureuse à distance. C’était bizarre et pas très agréable. La chanson parle de mon ex-copine, des choses qu’on faisait ensemble, et de comment notre relation s’est terminée parce que j’ai été loin trop longtemps. Dans la pièce, je me souviens de petits détails, comme lorsqu’elle se démaquillait dans la chambre d’hôtel après mes spectacles, ou de sa tendance à toujours voir le meilleur en moi. Ça m’a pris du temps à la terminer. Je l’écoutais, et elle ne faisait rien résonner en moi. Alors j’y ai parsemé un peu plus de tristesse. J’ai essayé de la garder très brute, et je suis fier d’avoir réussi. » « For the Last Time » « C’est la plus vieille chanson de l’album. Le refrain est littéralement apparu dans ma tête, ce qui ne m’arrive pratiquement jamais. Je me disais : « Wow, c’est extraordinaire. » J’ai pris mon iPhone et je me suis mis à le chanter. Je suis resté dans la voiture jusqu’à ce que j’aie tout le refrain. C’est un grand moment pour un artiste quand tu as la première chanson qui te prouve que la musique ne sera plus juste un passe-temps, que tu peux en faire une carrière. Ce n’est pas une pièce qu’on identifie immédiatement comme un simple, mais je sens qu’elle sera la préférée des fans. » « Half a Man » « J’ai décidé très tôt que je ne voulais pas être “le gars qui joue du piano”, parce que dans ce cas tu ne peux faire que des ballades. Mais j’ai quand même mis cette pièce sur l’album. J’avais lancé une version en concert il y a quatre ou cinq ans; mes fans l’avaient adorée, et c’est grâce à elle que j’ai obtenu un contrat de disques. J’ai réalisé que plusieurs artistes que j’aime concluent leurs albums par une chanson au piano. Quand je l’ai écrite, je me suis installé avec ma guitare dans ma salle de bain, où il y a beaucoup d’écho. Les mots “How am I supposed to love you when I don’t love who I am” me sont venus, et j’ai eu des frissons. Je me suis dit : “Quelqu’un a sûrement déjà chanté ça, ça ne peut pas être mes propres paroles.” Mais oui, c’étaient les miennes. J’ai été chanceux, car c’est le genre de truc auquel tout le monde pense mais que personne ne dit. Et quand ça sort dans une phrase simple comme celle-là, c’est magique. Lorsque j’écrivais des chansons pour d’autres artistes, j’avais celle-ci dans ma banque, mais finalement je n’ai pas pu m’en départir. Je suis têtu quand je veux. »

Choisissez un pays ou une région

Afrique, Moyen‑Orient et Inde

Asie‑Pacifique

Europe

Amérique latine et Caraïbes

États‑Unis et Canada