Miranda Lambert prend la route sur Palomino, son huitième album en solo et la suite de son opus de 2019 Wildcard, lauréat d’un GRAMMY® Award. À travers 15 pistes, Lambert parcourt les États-Unis et raconte les histoires pittoresques d’une vie décousue, passée sur la route. « On se rend dans 36 endroits différents tout au long de cet album et on rencontre toutes sortes de personnages de notre invention », explique Lambert à Apple Music. « Ou ce sont peut-être des personnages qu’on a tous rencontrés dans nos voyages, mis dans ces chansons. J’ai jamais écrit avec autant de détermination. » Lambert donne le ton et démarre en roue libre avec le premier morceau « Actin’ Up », un hymne plein de hargne à ce qui est souvent labellisé comme un mauvais comportement. Les titres « Scenes » et « Tourist » sont particulièrement imagés, tandis que « Music City Queen », une collaboration avec les pionniers de la new-wave The B-52’s, est clairement l’une de ses chansons les plus drôles. Certaines chansons, comme « Geraldene », étaient déjà apparues sous la forme d’une démo sur l’album The Marfa Tapes réalisé en collaboration avec Jack Ingram et Jon Randall en 2021, et prennent une seconde vie grâce à la production soignée de Lambert, Randall et de son collaborateur Luke Dick. Ci-dessous, Lambert nous entraîne à travers quelques titres de Palomino. Geraldene « Elle est tout le monde. J’ai l’impression qu’on en a tous connu une, ou qu’on en a été une à un moment ou à un autre. J’ai juste trouvé ce titre parce que je regardais Heartworn Highways quelque chose comme un million de fois et dans ce film, le chien de Townes s’appelle Geraldine. Et Geraldine est un berger allemand et je me suis dit : “C’est un nom cool.” » Country Money « Aaron Raitiere m’a appelé un jour pour écrire. Il m’a dit “Hey, viens écrire avec moi et Mikey Reaves”. J’avais jamais écrit avec lui avant et je me suis dit “Ok, cool, ça va être différent”, et on a écrit “Country Money”. Ça collait parfaitement à l’ambiance de ce road trip. Et tout s’est passé facilement, ce qui me rend un peu nerveuse parce que je me dis : “Ok, quand est-ce que le vent va finir par tourner ?” » Carousel « C’est un vrai feeling. On a intégré tout ce cirque qu’on le veuille ou non, et on a de la chance d’en faire partie. Enfin je me dis : “Si j’ai eu une vie avant ça, je pense que j’étais soit la meilleure pote de Calamity Jane, ou complètement perchée quelque part.” En fait, c’est ce que je faisais, parce que c’est le plus proche que je puisse faire de ces deux choses, ce que je fais pour vivre. Je loupe tellement de mariages, d’enterrements, de naissances et de moments importants pour les gens qui sont importants pour moi, juste parce que je suis en tournée. Mais je pense que “Carousel” donne un côté romantique à tout ça, en disant : “C’est pas grave. Il y a toute une autre vie qui peut aussi arriver.” »