Cet album a tout du manifeste pour Robert Trevino, jeune chef à la réputation galopante récemment nommé à la tête de l’Orchestre symphonique de Malmö. Il dirige cet enregistrement réalisé en concert avec son énergie caractéristique, tout en laissant s’épanouir la musique à son propre rythme. Le cycle beethovénien se construit ainsi naturellement, des premières symphonies, encore teintées de l’influence de Haydn, jusqu’au bouquet final d’inventivité que constitue la neuvième. Un album remarquable qui permet à Trevino de s’inscrire avec brio dans la longue lignée des interprètes de ce monument de la musique occidentale.